La qualité de l’air

La communauté de communes de Gally Mauldre a demandé à un bureau d’études spécialiste (BL évolution) de réaliser un diagnostic du territoire sur les enjeux climat-air-énergie. Voici de façon synthétique les grandes données du territoire en matière de qualité de l’air et de polluants atmosphériques.

Lien vers le document plus complet :
Qualité_air.pdf (1,2 Mo)

N’hésitez pas à poser des questions ou émettre vos remarques sur ce diagnostic !

Une suggestion que nous avons évoquée ce dimanche lors du Tour Cyclo Gally-Mauldre avec les élus de Bazemont, serait d’installer aux différentes “extrémités” des villes des potences support vélo (nous en avons mis 10 à Bazemont, financées par le coup de pouce vélo qui courrait jusqu’au 31 mars). Ces supports vélos seraient équipés d’un antivol à code, permettant de maintenir une bicyclette en libre service pour les habitants, les autorisant ainsi à emprunter une bicyclette pour ce rendre au centre ville (Mairie - commerce - école - etc…). Les bicyclettes seraient celles que nous gardons au fond de notre cave ou garage recouvertes de poussière. Les “Répare Café” (rendez-vous mensuel sur Bazemont, Maule, et autres villages) se feront un plaisir de remettre en état ces bicyclette oubliées, prévoir de les repeindre d’un coloris repérable. Donc deux actions : pour les Mairies, équiper les centre ville et les “extrémités” avec des arceaux vélo, pour les habitants qui disposent de vieilles bicyclettes non utilisées de les proposer aux “Répare Café” pour envisager leur remise en état. Sachant qu’on a raté le “coup de pouce vélo” 50€ attribué (jusqu’au 31 mars) pour tout travaux de remise en état d’une bicyclette par un professionnel. A vous de jouer, qu’on se le dise.
Jean-Yves BOHIC - BAZEMONT - Répare Café

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L’option de cette possibilité de se déplacer pour un court trajet sur une bicyclette d’emprunt, étant évidemment de ne pas prendre sa voiture pour faire 1 à 2 km, trajet durant lequel les rejets de CO2, particules fines, et autres polluants, etc, sont les plus importants du fait que le moteur n’est pas encore chaud…

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Qualité de l’air

Les cartes présentées par B&L sont le résultat d’une modélisation réalisée par Airparif. Il n’existe, a priori, pas de station de mesure fixe d’Airparif sur le territoire de la CCGM. Cette situation est admissible puisqu’on ne peut pas mettre des stations fixes partout, mais elle présente des inconvénients pour évaluer la réelle qualité de l’air du territoire. La difficulté vient du fait qu’on n’a pas accès aux hypothèses comme par exemple : quelles données de trafic routier ont été retenues pour la D191, la D307 et la D30 qui impactent sérieusement nos villages, a priori plus que l’A13 qui est située beaucoup plus loin de nos villages. Dans ce cas comment se définir des objectifs au niveau de la CCGM? Il faudrait, a minima, connaître le point de départ et les conditions locales de façon précise. Supposition, pure supposition, toutes les voitures des habitants de la CCGM deviennent des voitures électriques ou à hydrogène quel serait l’impact réel sur la qualité de l’air du territoire ???
Le modèle de calcul d’Airparif est à l’échelle “macro” du territoire pas à l’échelle d’un village. Il serait par exemple intéressant de connaître la qualité de l’air pour les riverains de la grande rue de Maule (Trafic de 9135 véhicules/jours sur la D191, 3791 sur la D45 ouest, 4536 sur la D45 est) ou pour Feucherolles qui est impacté par deux voies situées à l’ouest et au sud des habitations (12164 véhicules/jours sur la D30 et 10012 sur la D307) et d’évaluer l’amélioration qui pourrait être apportée en modifiant nos comportements. Sauf erreur de ma part, les modélisations d’Airparif ne permettent pas de rentrer dans ces détails. Ce sont donc, à mon avis, l’une des limites du diagnostic présenté par B&L.

Nota : Toutes les données de trafic datent de 2009, une mise à jour s’imposerait pour coller au plus près de la situation actuelle, par exemple les données de 2019 avant la période Covid.

Pour arriver à un diagnostic plus fin et certainement plus représentatif de la situation réelle, il conviendrait de disposer quelques stations mobiles d’Airparif sur le territoire pendant un durée compatible avec l’établissement de statistiques fiables. Seules des mesures de proximité complémentaires de la modélisation d’Airparif permettront de conclure que la qualité de l’air sur le territoire est globalement bonne, seulement moyenne ou mauvaise dans les centre-villages et les zones de plus forte densité.

Yves Dekeyrel

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En 5 ans (entre 2009 et 2016) le trafic routier sur la D30 bordant Feucherolles par l’Ouest a augmenté de 20 %. La pollution induite touche évidemment le village de Feucherolles qui est sous le vent. Entre 2016 et 2021 (en dehors de la période de fort confinement évidemment) ce trafic a encore augmenté (chiffres récents en attente) notamment au niveau de la proportion de poids lourds et depuis les aménagements réalisés par le département à Plaisir. Le bureau d’études B&L pourrait-il préciser son diagnostic sur la qualité de l’air, pourrait-il conseiller des moyens de quantifier au mieux les données locales car le diagnostic régional semble insuffisant à l’échelle de notre territoire?
Yves Dekeyrel, conseiller municipal de Feucherolles, conseiller intercommunal de la CCGM, secrétaire de la Vitrine du Développement Durable.

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Veuillez lire en 7 ans et non en 5 ans (entre 2009 et 2016)

Airparif ne mesure pas les pesticides dans l’air.

17 pesticides retrouvés dans des analyses à Maule (dans le corps d’une personne qui ne mange que bio et ne peut donc avoir été contaminée que par l’air), dont 8 interdits depuis des années. Le plus fort taux est le boscalid, un SDHI, fongicide accusé par 450 chercheurs internationaux de rendre les cellules humaines cancéreuses par simple contact.

Comment fait-on pour se protéger de fléaux pareils ?

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Rapport de l’ANSES sur les modalités de surveillance des pesticides dans l’air ambiant. Peut-être un début de réponse mais il faut lire plus de 300 pages… Il faudrait aussi être certain de la totale indépendance de l’ANSES vis à vis de l’industrie des pesticides.

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(dans le corps d’une personne qui ne mange que bio et ne peut donc avoir été contaminée que par l’air)

contamination par l’eau ? (ce ne serait pas mieux)

Pour arriver à un diagnostic plus fin et certainement plus représentatif de la situation réelle, il conviendrait de disposer quelques stations mobiles d’Airparif sur le territoire pendant un durée compatible avec l’établissement de statistiques fiables

Peut-être qu’AirParif dispose d’un service nomade pour faire des campagnes de relevés sur des points complémentaires ???

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quelques réflexions sur la qualité de l’air

Etudier des moyens de réaliser une campagne de mesures locales
L’idée étant de savoir plus précisemment où sont les émissions et contre lesquelles agir
Voir en premier les sites accueillant les bébés, enfants, jeunes et publics nombreux

  • Il existe peut-être un service spécifique d’AirParif ?
  • La malette “Mesure Home” prêtée dans le cadre des Défis Energies comporte un capteur (Flow), voir si les mesures peuvent être officielles ?
  • Acquisition d’un petit matériel intercommunal qui ferait une cartographie ?

Campagne d’information sur les émissions domestiques

  • Informer sur les foyers ouverts, le bois humide, l’usage du fioul ainsi que sur les aides au remplacement

Qualité de l’air INTERIEUR :

  • Inciter les communes à signer et appliquer la Charte “Villes et territoires sans Perturbateurs Endocriniens”

Pratiques agricoles

  • Fournir aux agriculteurs les informations sur les pratiques d’épandages limitant les émissions et sur les pratiques agricoles évitant le recours aux amoniaques, engrais azotés…
  • Mettre en place une information publique rapide pour prévenir des épandages locaux (type alerte SMS, mails)
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La personne en question c’est moi… j’ai fait faire cette mesure (qui donne la contamination aux pesticides sur les 3 derniers mois) en restant sur zone durant ces 3 mois et en ne buvant que de l’eau minérale en bouteille (de façon à sélectionner la contamination par l’air qui m’intéressait : ma question était : les pesticides dans l’air sont-ils très présents uniquement au printemps ? Est-on plus tranquilles en automne ? J’ai donc fait faire l’analyse en décembre).

J’ai fait aussi le test sur les métaux lourds - très élevés également- (et là c’est plutôt les poussières des boues de stations d’épuration épandues sur les champs qui sont en cause - et sans doute aussi les carburants des avions de ligne qui nous survolent -).

J’engage les personnes qui s’intéressent à ce sujet à faire le test pesticides à la fin du printemps pour comprendre l’ampleur du problème. Les kits de prélèvement sont parfois moins chers à certaines périodes de l’année (on paie l’analyse en achetant le kit). Ils sont scellés et on peut les utiliser à la période qu’on veut. C’est particulièrement intéressant, en cas de problème de santé, de pouvoir répondre à son oncologue : j’ai été en contact avec du Boscalid, un SDHI… (C’est le fongicide le plus dosé dans mon cas).

L’INSERM vient également de terminer sa dernière étude sur pesticides et santé (la précédente datait de 2013) et rajoute officiellement Alzeihmer, leucémies etc… aux maladies induites. (Voir le récent article de Foucart dans Le Monde)

Aline Read

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