N'oublions pas le volet EAU du PCAET

Bonsoir,
Si j’ai bien lu PCAET signifie Plan Climat Air Eau Territorial hors je n’ai pas trouvé, peut-être l’ai-je raté, aucune action concernant l’eau alors que c’est certainement l’un des deux points essentiels avec l’évolution du climat.
J’ai participé la semaine dernière à un colloque sur l’EAU organisé par France nature Environnement Ile de Franceà l’hôtel de ville de Paris Lundi 7 et mardi 8 novembre sur la Ressource en Eau en Ile-de-France dans un contexte de dérèglement climatique**. Deux jours de conférences et tables rondes pour débattre ensemble de l’état des lieux, des enjeux, ainsi que des problématiques et solutions que représente la ressource en eau dans notre région.
J’en suis ressorti complètement démoralisé du fait de deux problèmes majeurs:
1 - Les nappes phréatiques du fait du manque de pluie ont atteint un niveau critique et les prévisions jusqu’en 2050 sont catastrophiques avec des prévisions d’accroissement de la température supérieures à 2°.
2 - Les nappes phréatiques sont polluées par les nitrates, les insecticides et etc. De nombreuses nappes dépassent d’ores et déjà les 50mg de nitrate acceptés pour produire de l’eau potable pour la population.
Le risque est donc le manque d’eau potable dans un avenir entre 20 et 40ans.
La plaine de Versailles est cultivée par de nombreux grands céréaliers qui poursuivent la culture intensive et spécialisée.
L’une des solution est:

  • le maintien réduit de systèmes de masse à très hauts niveaux d’intrants en introduisant l’agroforesterie, les haies et les fossés
  • l’Augmentation progressive de la SAU en cultures tolérantes à la sécheresse,
  • L’utilisation croissante de légumineuses annuelles et pluriannuelles
  • Le développement progressif de surfaces en agriculture biologique (>40% de la SAU)

Enfin, pour réduire le risque d’inondations, il est nécessaire que les agriculteurs retrouvent le bon sens de leurs ancètres: ne plus labourer et semer dans la ligne de plus grande pente (les terres arables disparaissent), supprimer les merlons qui empêchent la crue de s’épandre dans les champs riverains du cours d’eau, recréer des haies et des fossés, gérer l’eau captée par les drains. Lors de la crue de 2016 30% des 64m3/s de la crue provenaient du ruissellement…
6,5 ans après la crue du 1er juin 2016 aucun aménagement n’a été fait. Le reméandrage du ru de Gally a été fait avant et le reméandrage en aval sur la Mauldre ne sert à rien car les reméandrages doivent être fait en commençant par l’amont après que toutes les autre dispositions pour limiter les risques d’inondation aient été faites.

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Bonjour Pierre
Le E dans PCAET c’est pour Énergie
Mais tes remarques sur l’eau concernent tout à fait le PCAET car il est question de faire face aux phénomènes extrêmes comme fortes pluies, inondations et sécheresses…
Par contre ici n’est pas le lieu de la consultation publique du PCAET, tes commentaires ne vont pas être publiés
Il faut aller sur le site de la CCGM, il y a un formulaire spécifique